La Princesse De Clèves La Rencontre Au Bal Extrait

la princesse de clèves la rencontre au bal extrait est la confidente intime de la reine dauphine, tandis que M. De Questions de grammaires possibles à loral du bac de français 2020, nouveau programme-CLXI, Lettres Persanes, Montesquieu, Roxane à Usbek-Trois questions de grammaire à lentretien sur les Lettres donne un nom. En 1657, elle rencontre Mme de Sévigné. A partir de la princesse de clèves la rencontre au bal extrait Le coup de foudre est ensuite centré exclusivement sur un jeu de regard. la princesse de clèves la rencontre au bal extrait-Lauteur dresse alors des portrait laudatif et élogieux de ses personnages. Classicisme et publie le roman en 1678. Cette oeuvre est considérée le premier roman moderne de la littérature française par ses analyses psychologiques. Le roman souvre sur le tableau de la Cette société qui paraît si lisse cache donc un ensemble de machinations, comme cette rencontre entre les deux protagonistes. On peut se demander si ces machinations auront une action positive pour la suite de lhistoire. Importance du regard des gens sur les personnages principaux. Suspens: le personnage nest pas nommé tout de suite. Presences de termes indéfinis et de tournures impersonnelles. Lidentité se révèle progressivement. Tout dabord merci pour ce commentaire composé qui maide en ce moment même à préparer mon oral de français. Jaurais une question: Avec quelle autre texte nous pouvons comparer La Princesse de Clèves? La princesse refuse le déclin de lamour, veut vire son idéal fidélité, intensité. Seul moyen de conserver 3. Confusion des sentiments de la Princesse l. 429-513 ; Après quon eut envoyé la lettre.. Dans ce texte, la cour est au bal le bal commença l.7. Ici elle est à la fois témoin de la rencontre des deux futurs amoureux et elle est spectatrice par exemple on ladmira l.6. La cour est représentée par le pronom personnel on dans le texte comme si on les représentait comme une masse on l.9 et l.14. Néanmoins la cour, même si elle apparaît passive, elle est perverse et active. Elle incite le couple à se retrouver, à se plaire.. De musique diégétique, le concert de Pedro. Le monde moderne Laffliction est toujours présente à louverture de la troisième partie mais il sy mêle de laigreur envers Nemours, désireux de dissiper la méprise de la lettre : elle refuse de le recevoir et de lui parler, senfermant dans un univers obsessionnel et fictif, se heurtant à ses propres pensées qui tournent en rond, refusant du même coup la parole libératrice de Nemours ; il se fait alors mener chez elle par M. De Clèves lui-même afin de lui découvrir la vérité. Froideur, sécheresse et aigreur de la princesse trahissent sa jalousie qui réjouit Nemours, et lui donne le plus sensible plaisir. Elle commence par ne pas le croire mais se tait lorsquil lui annonce que la lettre ne lui est pas adressée, prête alors à lécouter et emplie despoir. Elle ne se laisse pas aisément persuader, continuer à manifester froideur et indifférence jusquà la preuve ultime. Les propos de Nemours ont une apparence de vérité, la lettre ne lui est peut-être pas adressée. Cette modalisation circonspecte, qui exprime la violence de sa souffrance et la force de son mépris, remâchés toute la nuit, disparaît tout dun coup et chasse sa froideur malgré elle. La passion lemporte sur la volonté de se montrer insensible. Mais il lui faut vérifier la preuve, lire avidement le billet qui innocente Nemours. La voilà convaincue dune vérité agréable, litote et rétention de langage habituelles. Elle interrompt son mutisme pour aborder avec Nemours lembarras que pourrait causer cette lettre à son oncle, le vidame de Chartres. La conversation lui semble aisée pour deux raisons : dune part, il ne sagit pas delle et de son amour ; dautre part, elle partage les secrets de Nemours, devenant ainsi sa complice, une manière de se rapprocher de lui. Adieu lobscurité de sa chambre et la souffrance! Guillerette si tant est que cet adjectif ne dépare pas trop un texte consacré à La Princesse de Clèves, heureuse, elle shabille avec diligence et se rend chez la dauphine qui lui réclame la lettre quelle vient de donner à Nemours. Forcée de mentir, elle trouve un prétexte : elle a fait lire la lettre à son époux qui la lui-même remise à Nemours. La dauphine, au fait des relations de confiance quelle entretient avec le prince de Clèves, la croit et lui reproche de faire confidence à son mari de toutes les choses quelle sait. Il lui faut recopier la lettre en imitant lécriture puisquelle la relue plus dune fois. Rentrée chez elle, elle met son époux dans la confidence et fait quérir Nemours qui a déjà rendu la lettre au vidame de Chartres. Quà cela ne tienne! Ils vont la refaire ensemble. La princesse na aucun scrupule puisque son mari est au courant et quelle agit pour le bien de son oncle. Moment heureux où ils sont enfermés tous les deux à écrire une lettre damour : Mme de Clèves veut y travailler sérieusement mais elle oublie vite limportance de laffaire : elle ressent du plaisir, une joie pure et sans mélange, une liberté et un enjouement dans lesprit. Elle samuse sans remords, et cest bien la première fois. Nemours plaisante, elle rit sans doute, ce que Mme de La Fayette traduit sobrement par elle entra dans le même esprit de gaieté. Ils font durer le plaisir et le résultat nest guère concluant pour ce qui est de lécriture imitée. Les conséquences seront dramatiques pour le vidame, définitivement ruiné auprès de la reine, et pour la dauphine que la reine persécutera jusquà la faire sortir de France. Un plaisir innocent partagé aux funestes conséquences Mme de Clèves ne peut pas, ne doit pas rire. Mme de La Fayette nous rappelle ainsi le destin tragique de la princesse. Restée seule après cet épisode heureux, qui nétait quun songe, elle compare son état desprit de la veille à celui du lendemain, y trouve une prodigieuse différence, analyse sa froideur et son aigreur premières qui firent place à tant de calme et de douceur. Elle expose le catalogue complet de ses sentiments contradictoires où elle ne se reconnaît plus elle-même : sa jalousie intempestive, sa honte davoir dévoilé ses sentiments et de pas les cacher même en présence de son époux, le mari du monde qui méritait le moins dêtre trompé, bref son peu d estime et surtout la violence de ses souffrances de la nuit. Elle ne se maîtrise plus et sen désole. Plus encore, elle anticipe sur lavenir et envisage dêtre trompée : pourquoi Nemours lui resterait-il fidèle? Pourquoi serait-il capable dun attachement fidèle et durable, lui si léger? Mme de La Fayette introduit alors sans transition les interrogations à la première personne, abandonnant le elle pour le je et sept occurrences du verbe vouloir. La volonté semble reprendre ses droits, mais la tournure interrogative laisse planer quelques doutes sur cette détermination. Le constat est simple : Je suis vaincue. Il sagit bien dune bataille entre le cœur et la raison, que Pascal naurait pas démentie. Mais si le cœur est vaincu, la raison peut lemporter avec le devoir : Il faut marracher, il faut partir. Devoir imaginaire et vertu sublime dune héroïne cornélienne prise dans les tourments dun amour racinien Elle parvient à persuader le prince de Clèves, dabord réticent à son prétexte mensonger, de la laisser partir à Coulommiers, dans leur maison de campagne. Elle se soustrait ainsi au tumulte mondain qui accompagnera nécessairement le mariage de la princesse, au plaisir de se faire belle et aux joies dune société choisie. En ce temps, la vie à la campagne est vécue comme une retraite. Une autre fuite. Mais Nemours, avec la complicité innocente du prince de Clèves, sarrange pour revoir la jeune femme à Coulommiers. Caché derrière un bosquet, il assiste à la conversation entre les deux époux que Mme de La Fayette transcrit au style direct M. De Clèves sétonne du refus de son épouse de rentrer à Paris, de son récent goût pour la solitude qui les sépare et soupçonne une affliction qui la rend triste. Embarrassée, elle évoque son repos, quil juge peu approprié à son âge. Elle assimile cette notion de repos qui reviendra dans la suite du roman à celle de devoir : il sagit plutôt dun repos dans le devoir. Mais il la soupçonne à tort de vouloir vivre séparée de lui, il la presse, la pousse et ladjure de lui dire la vérité, ce qui la plonge dans un profond silence, les yeux baissés. Prise soudain daudace, comme tous les grands timides, elle se risque à une explication peu claire qui ne peut que linquiéter. Il avance une hypothèse à mots couverts, elle se tait, ce qui le confirme dans ses pires craintes : il connaît trop bien les silences révélateurs de son épouse. Là encore, sans coup férir, lauteur passe du style indirect au style direct et donne longuement la parole à la princesse : cest le, que la princesse fait à genoux et le visage couvert de larmes. Laveu devient une prière. Mais elle continue à utiliser des précautions de langage et des mots ambigus, elle évoque des périls, son innocence, la difficulté à se conduire sans sa mère, insiste sur sa dignité et le respect quelle lui doit, et distingue lucidement sentiments contre lesquels elle ne peut rien et actions qui dépendent delle, implorant finalement sa pitié. Les mots sont forts. Le prince la conjure par deux fois de lui dire le nom de son amant, elle refuse deux fois, preuve, sil en fallait une, quelle songe encore à lhonneur de Nemours et quelle laime. Par ailleurs, noublions pas que le duc assiste à la scène et quil doit rester dans lincertitude : la princesse souffre, soit, mais lui aussi. Le prince lui reproche davoir donné son portrait, ce dont elle se défend farouchement avec des phrases exclamatives et impératives. Interruption passionnée de la princesse qui affirme ici une autre vérité : elle a bafoué son honneur mais pas absolument, et elle saccroche désespérément à ses lambeaux. Avec cette célèbre scène de laveu, à la fois libérateur et destructeur, la princesse rompt avec une partie delle-même, la plus forte, mais aussi avec tous les codes sociétaux. La casuistique amoureuse sen empare, on en débat dans les salons mondains et dans les colonnes du Mercure galant, journal littéraire, qui propose à ses lecteurs une enquête : sont-ils pour ou contre laveu? Bussy-Rabutin, le cousin de Mme de Sévigné le juge extravagant, Fontenelle le défend, lestimant héroïque. Admirable, dérangeant ou scandaleux et encore incomplet, il est en tout cas nécessaire dans léconomie du roman : il sinscrit dans le caractère même de la princesse, parvenue à un trop grand degré de trouble. Toutefois, elle fait preuve de sincérité et dun courage qui savère ici supérieur à celui du secret, tout comme la parole, qui se pare dune dignité plus grande que le silence. Les mensonges et la dissimulation mènent à la perfidie. Or, la princesse est tout, sauf perfide. Lhéroïne, devenant ainsi objet de sympathie au sens premier du terme, entre dans le registre du pathétique, contraire aux lois canoniques du classicisme, ce qui fait certainement de louvrage de Mme de La Fayette un symbole universel. Du reste, ces scènes daveu sont courantes dans la littérature du siècle : songeons à la confession de Pauline à Polyeucte, de Phèdre à Thésée. Rousseau saura sen souvenir dans Julie ou La Nouvelle Héloïse avec laveu de Julie à son mari. Le dialogue sinterrompt : le prince est requis à la cour et Mme de Clèves reste seule. Mme de La Fayette reprend donc le style indirect pour faire part des tourments de la princesse épouvantée de son aveu et au fond dun abîme, sinterrogeant sur les causes dune révélation quelle navait pas préméditée. En même temps, elle ne regrette rien puisque cet aveu est son unique défense contre Nemours. On retrouve ici le schéma maternel du début, lorsquelle se confiait à sa mère : une faute avouée nen est plus une, libère et ne sera plus commise. En quête dune image adulte et protectrice, la jeune femme oublie égoïstement lamour de son époux, sa souffrance intime et sa douleur mortelle. Il nest question que destime, dignité et honneur. Et, après une nuit agitée, elle se félicite de sa sincérité, preuve de fidélité. Là encore, le discours intérieur rend lhéroïne proche du lecteur, établissant connivence intime et secrète. En sintériorisant, le roman devient paradoxalement universel. Obligé daccompagner le roi en Espagne, le prince exige la venue de son épouse. Elle obéit, saisie comme lui dune tristesse extraordinaire, consciente davoir fait leur malheur à tous deux. Impuissante, elle meurt de honte, ne supporte pas de si cruelles conversations, lui demande de régler sa conduite afin quelle ne voit personne et insiste sur son indignité. À nouveau, il veut savoir le nom de lheureux élu. Elle sy refuse en rougissant, sans doute parce quelle a entendu le nom chéri. Elle le supplie encore une fois daccepter quelle ne voit personne, ce quil refuse, en homme dexpérience : une maladie prétexte ne ferait quenvenimer les soupçons des uns et des autres. Il lui laisse ce quelle redoute le plus, sa liberté, comptant sur sa fidélité, sa vertu et son libre choix, faisant preuve ici dun modernisme étonnant et dune singularité peu courante en cette époque de mariages de convenance : il aime vraiment sa femme, laccablant ainsi davantage. Elle fréquente donc la cour en ignorant Nemours et, sil est présent, elle évite ses yeux, désormais au fait du dangereux langage des regards. La jeune femmes est dune extrême tristesse mais continue courageusement à mener sa conduite austère et douloureuse. Mais le prince, habitué aux silences et rougeurs de son épouse, découvre enfin le nom quelle voulait tant garder secret : come on parle de Guise ou de Saint-André pour compléter la suite de Madame en Espagne, le prince observe que son épouse ne se montre point émue de ces deux noms. Astucieux, il lui murmure après un tour chez le roi que ce sera Nemours. Mme de Clèves rougit ou pâlit sans doute, manifeste un tel trouble enfin quelle ne le peut cacher. Mais elle ouvre la bouche et ment encore pour protéger son secret. Elle ment mal : le prince connaît désormais la vérité. Il avoue son mensonge que de mensonges! et sen va, empli de désolation et labandonnant à son triste sort. Pour faire bonne mesure, Nemours arrive et la piège sans le vouloir. Elle lui répond avec violence et le quitte sans un mot, lesprit plus agité quelle ne lavait jamais eu. Chez elle lattend son époux qui lui tient un discours si émouvant quelle éclate en sanglots. Les paroles sont désormais impossibles, ils nont plus la force de se parler, la souffrance trop grande ne peut se traduire que par le silence. Il est dit que la dauphine est la messagère des mauvaises ou bonnes? nouvelles. Elle informe la princesse que Nemours est effectivement amoureux et fort aimé dune des plus belles personnes de la cour, qui la avoué à son mari, et quelle tient cette nouvelle de Nemours en personne. Silence et désespoir de la princesse qui demeure dabord tête basse puis estime cette histoire peu vraisemblable. Le piège se referme encore une fois avec larrivée de Nemours. Une seule échappatoire : se précipiter vers la dauphine sans un regard pour Nemours et la supplier de ne rien dire par égard pour lamitié entre le vidame et le duc, la trahison dune confidence risquant de les brouiller. La dauphine se moque de sa prudence et pose la question à Nemours. Seule la mort pourrait tirer la princesse de son embarras et de son trouble, habituelles contredites par une issue excessive, la mort. La princesse, enfermée dans sa passion monomaniaque, perd toute mesure. La dauphine, innocente, insiste : Regardez-le, regardez-le. Regard impossible, évidemment. La princesse tente de reprendre ses esprits et argumente sur linvraisemblance dune telle aventure : aveu trop extraordinaire pour quun mari le raconte. Lévanouissement la guette, manière de fuir une situation intenable. La dauphine passe alors dans son cabinet de toilette, la princesse veut la suivre, mais Nemours larrête et tente de sexcuser. Elle ne lécoute ni ne le regarde, suit le roi, trébuche dans sa robe elle, naguère si parfaite dans son rôle de représentation et senfuit chez elle où elle se couche. Questionnée par le prince, elle commence un long monologue rempli dinterrogations et dexclamations violentes, accablée par sa trahison ; son époux se défend davoir dévoilé le secret et len accuse, ce quelle nie vigoureusement. Ainsi, du silence initial de la princesse il ne reste rien : paroles imprudentes, aveu délibéré, ragots de cour ont transformé un charmant secret en sujet de conversation qui viole lintimité des cœurs. Tous deux, incertains et blessés, restent longtemps sans parler puis récidivent dans leurs accusations réciproques, séloignant lun de lautre. Une banale scène de ménage se transforme en une crise douloureuse de par la qualité des protagonistes dont nous ne pouvons douter ni de la sincérité, ni de la vertu, selon les exigences de la tragédie classique. Là encore, lauteur démontre la vanité des discours : en amour, vaudrait-il mieux se taire? Plein de bon sens et connaissant la cour, le prince lui conseille dy tenir son rôle habituel, de montrer sévérité et froideur à Nemours afin que tout cela ne paraisse quune fable. Il la quitte sans attendre sa réponse, confiant en ses réflexions silencieuses et sûres qui valent mieux que toute parole irréfléchie. Admettant quil a raison, elle se retire toutefois dans son cabinet le reste du jour afin daffronter la soirée à laquelle elle ne peut se soustraire puisquelle doit apporter la robe à la dauphine pour son prochain mariage : il lui faut y paraître avec un visage tranquille et un esprit libre. Mais pour cela, elle doit méditer sur la conduite de Nemours et tenter dexpliquer son indiscrétion ; elle parvient à le mépriser dans un torrent de larmes. La force de limage, inhabituelle, en dit long sur sa douleur. La soirée se déroule sans encombres, la cour entière étant occupée par la cérémonie des fiançailles et du mariage et ne se préoccupant aucunement ni de la princesse, ni du prince, ni du duc. Ils peuvent cacher au public leur tristesse et leur trouble, circulant entre les groupes bavards, agités de conversations mondaines et futiles, saluant à droite et à gauche, souriant à lun, plaisantant avec un autre, selon les convenances hypocrites de létiquette, une machine infernale sans doute, mais aussi une aide bienvenue. Le bal du mariage se déroule tout aussi bien pour la princesse, dune beauté incomparable en dépit de sa tristesse secrète. Elle ne parle pas à Nemours mais le regarde : il lui fit voir tant de tristesse, et une crainte si respectueuse de lapprocher, quelle ne le trouva plus si coupable, quoiquil ne lui eût rien dit pour se justifier. Conversation silencieuse et dangereuse de deux regards. Lors du tournoi où Nemours excelle, elle ressent une émotion extraordinaire et a de la peine à cacher sa joie. Le roi est blessé, la cour sassemble dans son antichambre les jours suivants et la princesse, sûre dy trouver Nemours et incapable de lui cacher ses sentiments, feint la maladie et demeure chez elle, sabandonnant avec bonheur? à lunique pensée de son amour. Son époux lui tient une conversation indifférente sur la santé du roi mais elle lui trouve quelque chose dun peu plus froid et de moins libre quavant. Elle-même na pas la force nécessaire pour aborder le sujet essentiel. Le roi se meurt, la cour sen émeut mais la princesse ne participe à rien, demeurant enfermée dans sa chambre, insensible aux problèmes de succession : tel est limplicite de la fin de cette troisième partie. Etude de la scène de rencontre entre le Duc de Nemours et la Princesse de Clèves Mais elle se trompait elle-même ; et ce mal, quelle trouvait si insupportable, était la jalousie avec toutes les horreurs dont elle peut être accompagnée. Deuxième Partie Oral préparé de 79 questions avec réponses en commentaire La reine dauphine fait faire des portraits en petit de toutes les belles personnes Pimido.com utilise des cookies sur son site. En poursuivant votre navigation sur Pimido.com ou en cliquant sur OK, vous en acceptez lutilisation. Ok Ce qui frappe dabord lorsque lon regarde les quatre adaptations, cest la grande diversità des milieux et des Ãpoques dans lesquelles lintrigue est situÃe. Le film de Delannoy, qui, significativement, est le seul à porter le même titre que le roman, se prÃsente comme une adaptation fidÃle. Laction se dÃroule à la cour du roi Henri II et, outre les principaux protagonistes, on retrouve tous les personnages historiques de loeuvre de Madame de Lafayette : le Vidame de Chartres, Catherine de MÃdicis, Diane de Poitiers, FranÃois Ier, la Reine Dauphine, etc. En revanche, les trois autres adaptations situent lintrigue à lÃpoque contemporaine. La Lettre se dÃroule dans le milieu de la haute bourgeoisie oÃ, de rÃceptions en concerts privÃs, se cÃtoient riches industriels, artistes et jeunesse dorÃe. Catherine de Chartres est une jeune femme oisive que sa mÃre veut marier afin de la protÃger des dissipations de lÃpoque, Monsieur de ClÃves est un mÃdecin riche et cÃlÃbre, et Monsieur de Nemours, sous les traits de Pedro Abrunhosa, devient un chanteur de variÃtà à la mode. La FidÃlità se situe dans le milieu de la presse à scandale : ClÃlia de Chartres est une jeune photographe de talent engagÃe par un magnat de la presse ; ClÃve, un Ãditeur exigeant et honnête de livres dart ; NÃmo, alias Monsieur de Nemours, un photographe brillant spÃcialisà dans les reportages chocs prostitution, trafics dorganes et de drogue, blanchiment dargent, etc. La Belle Personne, enfin, a pour cadre un lycÃe parisien oà se cÃtoient grands ÃlÃves et jeunes professeurs : Junie de Chartres est une ÃlÃve de terminale qui arrive en cours dannÃe, Otto est un ÃlÃve de la classe qui tombe amoureux delle et Nemours est professeur ditalien. Ainsi, la rencontre que tout le monde observe et analyse à la cour est dès le départ problématique, leur relation amoureuse semble vouée à léchec R. Wild, Literatur im Prozeß der Zivilisation, pp. 73-117 et Literatur und Zivilisationstheorie, op Cit, p. 78 et suiv.