Bibliothèque Centrale-11 Rue Camille Desmoulins, 94230 Cachan, France No encontramos ningún comentario en los lugares habituales. Je mefforcerai décrire ce dont je me souviens, ce qui demeure présent à mon esprit de lenchaînement des circonstances. Peut-être parviendrai-je à tirer une conclusion générale. Non, jarriverai tout au plus à croire, à me croire moi-même, car ; pour moi, que les autres croient ou ne croient pas, cest sans importance. Je nai quune crainte, mourir demain, avant de mêtre connu moi-même. En effet, la pratique de la vie ma révélé le gouffre abyssal qui me sépare des autres : jai compris que je dois, autant que possible, me taire et garder pour moi ce que je pense. Si, maintenant, je me suis décidé à écrire, cest uniquement pour me faire connaître de mon ombre mon ombre qui se penche sur le mur, et qui semble dévorer les lignes que je trace. Cest pour elle que je veux tenter cette expérience, pour voir si nous pouvons mieux nous connaître lun lautre. Dès la première nouvelle, Sadeq Hedâyat puise au répertoire allégorique de son pays dorigine, lIran, à travers les jardins, la présence des animaux, la musique, la famille, les marginaux, tous étranges et entêtants. Dans un temps bouleversé, traumatisé, chaque récit recoupe un pan de lhistoire syncopée des vieux mondes islamisés, dans des espaces que hantent les morts. Lon y rencontre le chat à la plainte déchirante, au roucoulement amoureux, lœil sacré, celui du destin, lœil porte-malheur, jusquà lœil crevé de laveugle, la référence parabolique aux fables, Kâlila wa Dimna, puis lhommage au poème versifié et à la prose persans. Des Choses à lireVisiteur occasionnel, épisodique ou régulier pourquoi ne pas pousser la porte et nous rejoindre ou seulement nous laisser un mot? et déborde dans le réel, tel un kabbaliste de Safed qui aurait lu par malchance les bons mots au bon endroit avec la conviction et lintonation quil fallait. Voilà une allégorie intéressante Lecture 18h Si lire, cest toujours interpréter comme lécrit Henry Miller, cest aussi partager. Dans le cadre de la Nuit de la lecture, des Strasbourgeois, enseignants, écrivains et artistes emmenés par Robert Betscha, viennent à la rencontre des usagers de la bibliothèque pour partager leur passion pour les mots. En prélude au concert, ils proposeront leurs coups de cœur : poésie, théâtre, littérature une autre façon de percevoir et de sapproprier lécrit. Samedi 18 janvier à 18h Entrée libre sans réservation Sur le parvis, dans les foyers niveau 1 et sous lescalier niveau 2
La Griffe suivi de Lâleh, traduit du persan par Gilbert Lazard, éditions Novetlé, 1996 Crédits : New York Public Library Le pied arabe de Lamartine dessinée australienne décrivant la vie dans le bush,
1953. De telle sorte que la promotion de ce titre par un André Breton ne relevant plus de la grande époque du mouvement surréaliste paraît sinon dérisoire ou pathétique, du moins of Persian Literature 275 quatrains en textUTF-8, En novembre 1950, il quitte lIran et il revient en France, à Paris, ville de ses chimères de jeunesse dont il baise les pierres. Paranoïaque, il décide de disparaître après avoir méticuleusement préparé sa fin, revisité ses anciennes amitiés, voyagé brièvement à Hambourg. Il se donne la mort à lâge de quarante-huit ans à Paris, la ville quil adorait, le 9 avril 1951 dans sa petite chambre meublée de la rue Championnet, après avoir mis en ordre méticuleusement son petit tas de secrets, bouché tous les orifices de lappartement et ouvert le gaz. À côté de lui on trouva ses derniers manuscrits brûlés. Oui tout était en ordre et Sadeg Hedayât gisait enfin souriant. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise dans le carré musulman, lui lathée militant! La Carte OCCAZ est vendue 15,90 ; vous souhaitez vous la procurer? LAbîme et autres récits, traduit par Derayeh Derakhshesh, 1987. Droit dauteur : les textes des articles sont disponibles sous. Les licences et crédits des images sont disponibles en cliquant sur limage.